Peut être avez vous déjà observé une dizaine de filles se tirant la bourre sur une piste ovale ?
Pour un observateur non avertie, ceci peut paraître une joyeuse bousculade.
Chaque équipe compte 5 joueuses dont 1 jammeuse et 4 bloqueuses.
Seule les 2 jammeuses marquent des points en dépassant l’équipe adverse légalement (c’est à dire sans commettre de pénalité.Les 8 autres constituent le pack : elles aident leur propre jammeuse à évoluer tandis qu’elles tentent de bloquer la jammeuse adverse. C’est à cette occasion qu’interviennent les fameux coups de hanches ou d’épaules et un tas de tactiques pour aider sa jammeuse. Chaque jam ( période de jeu ) dure 2 minutes. La partie se joue en 2 mi-temps de 30 minutes.
Un peu d’histoire
La ligue de Roller Derby de Lorient est née en Octobre 2011. Avec à la grande motivation qu’on leur connait, les morues se sont entraînées en extérieur durant près d’un an sur les surfaces bitumées de l’agglomération lorientaise. Aujourd’hui nous sommes accueilli par le CPRL.
Le roller derby est né à Chicago pendant la Grande Dépression. Au départ c’était une course d’endurance aussi bien masculine que féminine.
Les participantes avaient tellement la niaque qu’elles finissaient par se bousculer les unes les autres afin de gagner la course, qui durait des heures.
Léo Seltzer, le créateur de ces courses, vit tout de suite que l’intérêt résidait dans les parties de castagne qu’elle engendrait. Il décida donc d’introduire dans les règles, la notion de contact. C’est alors que le roller derby devint un objet de culture populaire américaine et des clubs fleurirent partout en Amérique du Nord.
Après une période très faste, venant même jusque dans l’hexagone sous le nom de roller catch, le sport perdit de sa notoriété dans les années 70 et 80.
Le roller derby moderne est très différent. Plus stratégique, moins violent, mais tout aussi spectaculaire. Le renouveau s’est opéré à Austin au Texas dans les années 2000 sous une forme presque exclusivement féminine. Il est accompagné par culture alternative, rock & Roll et féministe.
La plupart des ligues de roller derby suivent les règles officielles établies par la WFTDA (Women’s Flat Track Derby Association).
C’est le cas des équipes françaises.